Concert 3
De g. à dr. : Daniel Mitnitsky, Noémie Bialobroda, Philippe Villafranca et Anna Göckel.
Grandson classique
Quatuor à cordes AVIV
et Maestro Valentin Erben, violoncelle
Salle des Quais, dimanche 2 février 2025 à 17 h
Anna Göckel, 1er violon
Philippe Villafranca, 2e violon
Noémie Bialobroda, alto
Daniel Mitnitsky, violoncelle
Au programme:
- Franz Schubert, Quintette à deux violoncelles en Ut majeur, D.956
- Ludwig van Beethoven, Quatuor à cordes no 14 en ut dièse mineur, op. 131
De New York à Sydney, en passant par Vienne et Londres, le Quatuor Aviv captive le public par ses concerts applaudis dans les salles les plus prestigieuses du monde, telles que Carnegie Hall, le Concertgebouw, l’Auditorium de Louvre, Wigmore Hall et le Konzerthaus Berlin. Il est également l’invité des festivals de Verbier, Davos, Aix-en-Provence, du Lubéron et des Folles Journées de Nantes.
Aviv: une philosophie
Présent sur les scènes musicales les plus emblématiques de Suisse, le Quatuor Aviv enthousiasme le public grâce à ses interprétations pleines de vie, d’une qualité remarquable, d’une profondeur inoubliable.
Aviv, qui signifie « printemps » en hébreu, représente la philosophie du Quatuor Aviv et sa volonté de renouveau perpétuel, d’authenticité et de profonde expressivité.
Le Quatuor Aviv a bénéficié de masterclasses auprès des plus prestigieux quatuors, dont le Quatuor Alban Berg.
Avec le Maestro Valentin Erben
Les Concerts de Grandson sont très honorés que le Maestro Valentin Erben, membre fondateur du Quatuor Alban Berg et surnommé « l’ange du quatuor », se joigne au Quatuor Aviv pour interpréter le très fameux Quintette à deux violoncelles de Franz Schubert (disque réalisé en 2020 et salué de 5 diapasons) lors du concert du 2 février.
Le sommet de la musique de chambre de Schubert
Considérée comme une des plus belles œuvres de musique de chambre du XIXe siècle, ou encore le sommet absolu de la musique de chambre de Schubert, le Quintette à deux violoncelles en Ut majeur a été écrit deux mois avant la mort de son créateur. A l’exemple de Boccherini, Schubert joint un second violoncelle au quatuor, offrant ainsi à cette œuvre une couleur plus sombre et profonde, une véritable densité métaphysique et accentuant l’atmosphère romantique, profondément troublante et pénétrante.
Le plus beau quatuor
Autre chef-d’œuvre de la musique de chambre, de Ludwig van Beethoven (1770 – 1827), le Quatuor à cordes no 14, en ut dièse mineur, op. 131 (1826). Beaucoup tiennent aujourd’hui ce quatuor comme le plus beau de tous. La conception et la forme sont absolument nouvelles et aucun compositeur depuis Beethoven n’a eu le courage d’utiliser les inventions que l’on y trouve. L’œuvre est bâtie d’un seul tenant, sans interruption entre ses sept mouvements.
Parmi les quatuors tardifs, il s’agit du préféré de Beethoven. On dit qu’en écoutant une interprétation de ce quatuor, Schubert a fait la remarque suivante : « Après cela, que nous reste-t-il à écrire ? » Quant à Schumann, il a déclaré que ce quatuor et l’opus 127 avaient une « grandeur […] qu’aucun mot ne peut exprimer. Ils me semblent se situer […] à l’extrême limite de tout ce que l’art et l’imagination humaine ont pu atteindre jusqu’à présent ».